les thuyas: la suite!
Le Père Noël m'a apporté un très chouette livre sur le jardinage durable, qui parle de jardinage bio, mais pas seulement. Et comme c'est ainsi que je vois les choses pour notre jardin…
Ce superbe livre m'a soulagée d'un très gros poids: j'hésitais franchement à couper nos thuyas, déjà là bien avant notre arrivée dans la maison, mais un paragraphe m'a convaincue de les couper:
"LA MEILLEURE AMIE DES THUYAS:LA TRONCONNEUSE
Lorsqu'ils ne sont pas malades, les thuyas sont verts. Nous ne voyons là que leur seul avantage, outre celui de parfois fournir le gite aux oiseaux qui ne sont pas regardants, comme les moineaux et les pigeons ramiers. Un mur de béton peint en vert aurait l'avantage, sur les thuyas, de ne pas exiger de taille. Ces conifères, dont on confectionne encore des haies de nos jours, offrent un merveilleux contre-exemple de jardin durable. D'abord parce que le thuya est de fort belle taille et contrairement aux charmilles, la taille en bonsaï ne lui convient pas du tout. Ensuite, ses méfaits sur le sol sont connus: il acidifie la terre, l'épuise sans rien lui rendre puisque les écailles s'accumulent à son pied sans se décomposer (ce que ne ferait pas le mur de béton précité). D'origine exotique, il ne rend service qu'à une faune réduite, en particulier le bupreste qui se nourrit de son bois et se réjouit sans doute que l'homme lui prête autant main-forte. Vous l'aurez compris, nous militons pour l'éradication de ces haies à haïr. Ils sont difficiles à arracher. Le remplacement d'une vieille haie de thuya doit s'envisager par une coupe à ras et tenter de planter des espèces acidophiles entre les souches, comme des charmes ou des houx. Ceux-ci auront besoin de sérieux apports nutritifs pour se développer à la suite de l'Attila végétal."
Ce texte est tiré du livre:"jardiner durablement, les solutions bio qui marchent vraiment", écrit par Jean Michel Groult, aux éditions Ulmer
Je mettrai la photo du livre un peu plus tard (plus de batterie dans l'appareil!!)